Ce n'est pas seulement en termes de rémunération que les conditions sur le marché du travail complémentaire diffèrent de celles du marché ordinaire. Les personnes qui s'y trouvent sont aussi moins bien loties socialement. Suivant leur domaine d'activité, leur force de travail est dévalorisée, elles sont dépossédées et on les soumet à un strict régime de contrôle. Cela suggère que les activités de ce marché de services ne sont pas reconnues comme un travail, mais vues comme une contrepartie due à la société. Les conséquences posent problème : au lieu d'intégrer, le marché complémentaire reproduit les inégalités sociales.
Streckeisen, P., Benelli, N., Greppi, S. , Kuehni, M. & Zurbuchen, A. (2020). Quand le travail compte pour du beurre (ou presque) : dévalorisation du travail sur le marché complémentaire. In Almanach social 2021 : La pauvreté exclut (pp. 157-167). Caritas.
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