Cet article aborde la question du souci des autres, ou care, dans le travail social à partir de trois thèses : le travail de care est fortement investi par les professionnel-le-s qui l’effectuent et qui estiment qu’il n’est pas suffisamment reconnu ; les destinataires sont ambivalent-e-s face au care ; le travail de care est instrumentalisé par les politiques sociales néolibérales. Ces trois dimensions, contradictoires en apparence, font système. Comment concevoir un travail de care adéquat tant pour celles et ceux qui le reçoivent que pour ceux et celles qui l’effectuent ?