Mesure du (coût du) travail et recours à la sous-traitance : le cas de Gaz de Bordeaux

Loin de se réduire à un partenariat entre entreprises, la sous-traitance instaure des relations de pouvoir entre l’entreprise donneuse d’ordre qui prescrit le travail et les travailleurs des entreprises sous-traitantes qui l’exécutent. En s’appuyant sur le cas de Gaz de Bordeaux (GDB), Maël Dif-Pradalier interroge dans ce texte les logiques d’action et les stratégies déployées tant par les directions d’entreprise pour soutenir leur choix d’externaliser que par les organisations syndicales qui sont confrontées à ce phénomène.

Après avoir analysé les conditions dans lesquelles la direction a introduit puis développé le recours à la sous-traitance à GDB, l’auteur expose puis discute les raisons qui ont motivé ces choix de la part de la direction ainsi que leurs visées. Enfin, Maël Dif-Pradalier montre comment l’acteur syndical s’est positionné face à cette évolution et a réussi (ou non) à en infléchir le cours.

Résumé : Anne-Line Schminke

Auteur·e·s
Dif-Pradalier Maël
Références

Dif-Pradalier, M. (2012). Mesure du (coût du) travail et recours à la sous-traitance : le cas de Gaz de Bordeaux. In M. Alaluf,  P. Desmarez, & M. Stroobants (Eds),Mesures et démesures du travail (pp. 243-251). Bruxelles : Presses de l'Université de Bruxelles.