I dilemmi del Welfare State

L’Etat social, dès sa naissance, a été confronté au dilemme entre les droits-libertés, entendus comme les garanties du pouvoir d’action des citoyens et les droits-créances qui accordent à l’individu la capacité d’obliger l’Etat à fournir des services ou prestations financières.

L’Etat-Providence, dont l’émergence se situe entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, est considéré comme la condition de l’épanouissement des individus. Il est pourtant régulièrement remis en question, pour deux raisons principalement : ses besoins financiers menaceraient la viabilité de l’Etat social et les améliorations de celui-ci mèneraient à une désincitation au travail.

Ces dernières années, l’Etat-Providence a connu un développement impressionnant dans les pays de l’OCDE et risque d’entraîner une dépendance des individus et l’émergence d’un Etat tuteur étouffant les libertés individuelles. La demande de protection sociale est en train de s’accroître alors que les contextes budgétaires sont défavorables. En parallèle, de nouveaux risques sociaux émergent et demandent la redéfinition des prestations sociales. Les auteurs de cet article préconisent un retour aux trois principes du lord anglais Beveridge, mis en place en 1942 : l’Universalité des prestations, le principe d’unité c’est-à-dire le versement de prestations minimales et le principe d’intégration qui insiste sur l’importance de coordonner les actions de l’Etat.

Résumé : Sarah Kiani

Auteur·e·s
Bonvin Jean-Michel
Schönenberger Alain
Références

Bonvin, J.-M., & Schoenenberger, A. (2006). In L. Troiani (Ed.), Dopo Beveridge : riflessioni sul welfare. Con ristampa anastatica de il piano Beveridge : la relazione di Sir William Beveridge al governo britannico sulla protezione sociale (pp. 125-145). Roma : Agrilavoro Edizioni.