Ce projet s’intéresse à la manière dont les pratiques actuelles du champ de la protection de l’enfance tentent de répondre à la fois aux injonctions de participation (des parents et des enfants) et de protection (de l’enfant) dans des dispositifs d’aide-contrainte (placement), et plus particulièrement à décrire ce qui se joue pendant les moments de coprésence (parents, enfants, professionnel·les) en appui sur des activités de l’ordre de l’ordinaire (jouer, manger, parler, …), au sein de deux institutions vaudoises.
En s’intéressant aux activités de l’ordre de l’ordinaire, ce projet propose de combler une lacune, permettant de décrire ce qui s’y joue « en plein » comme réponse aux injonctions de participation et de protection et dans ses liens avec le reste du dispositif. La démarche méthodologique mobilisée est celle de l’analyse du travail (observation, traces d’activité, entretiens).
Ce projet a une visée orientée vers l’application de renforcement de l’évolution et de la qualité des pratiques. Un enjeu majeur pour ce champ qui est aujourd’hui amené à réviser ses fondamentaux et à questionner les modalités de participation des familles et des mineur·es concerné·es.