Les réseaux sociaux des personnes âgées

 La présentation s'appuie sur une enquête originale menée en 2020 en Suisse et en Italie dans le cadre du projet "Le vieillissement transnational des migrants et des autochtones âgés: une stratégie pour surmonter la vulnérabilité" auprès de 4 groupes de personnes âgées de 65 ans et plus : 1) les migrant·e·s internationaux du sud de l'Italie qui vieillissent sur place en Suisse, 2) les natif·ve·s de Suisse, 3) les migrant·e·s internes du sud au nord de l'Italie, et, 4) les natif·ve·s du sud de l'Italie qui n'ont pas migré.

Nous cherchons à comprendre les réseaux sociaux de ces quatre groupes. Pour ce faire, nous avons demandé aux répondant·e·s d'énumérer jusqu'à cinq personnes qui ont joué un rôle important dans leur vie au cours de l'année précédente, en indiquant les caractéristiques de chaque personne ainsi que le soutien social fourni et reçu.

Dans cette présentation, nous nous pencherons d'abord sur les caractéristiques des réseaux sociaux des quatre populations, comme leur taille et leur composition (membres de la famille, ami·e·s, etc.). Ensuite, nous explorons la géographie des réseaux sociaux, c'est-à-dire si les personnes importantes de leurs réseaux sociaux se trouvent dans le pays de résidence, dans le pays d'origine ou dans un autre pays pour les non-migrant·e·s. Cela nous permet de comprendre le caractère transnational des réseaux sociaux.

Les données montrent que les 4 groupes ont des réseaux de tailles différentes: les migrant·e·s internes et les non-migrant·e·s en Italie sont plus susceptibles de déclarer ne pas avoir de liens sociaux et, en moyenne, ont des réseaux plus petits que les personnes qui résident en Suisse.