Les hommes québécois qui optent pour une profession universitaire dite féminine
Lieu HETSL · Auditoire Pahud B 041
Inscription dès le
Conférence présentée par :
Oscar Labra, Professeur, directeur du module de travail social de l'Unité d'enseignement et de recherche en sciences du développement humain et social de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).
Résumé de la présentation :
Les objectifs de cette étude visent à identifier chez des étudiants en travail social, sciences infirmières et psychoéducation les motivations, les obstacles et les points d'ancrage qui les amènent à étudier dans ces professions. Les résultats montrent que les motivations des étudiants pour choisir leurs programmes d'études universitaires sont variées et plurifactorielles.
Cet examen a également permis d'identifier les raisons de la faible présence d'hommes dans ces trois programmes (influence historique sur le genre dans les professions d'aide, manque d'empathie émotionnelle chez les hommes). Enfin, les points d'ancrage visant le développement chez les étudiants d'une identité professionnelle dans leur formation universitaire se manifestent de façon différente selon les trajectoires.
Ces résultats reflètent la nécessité d'étudier en profondeur la réalité des hommes dans des programmes dits féminins depuis une vision respectueuse du genre et de promouvoir l'incorporation des hommes dans ces carrières.
Présentation du conférencier :
Oscar Labra, docteur en service social est également chercheur régulier à la Chaire de recherche sur les événements traumatiques, la santé mentale et la résilience (UQAC), chercheur régulier de l'équipe Masculinités & Société, chercheur collaborateur de la Chaire de recherche du Canada en éducation à la santé (UQAM) et chercheur collaborateur à la Chaire de recherche sur l'homophobie (UQAM).
On peut citer l'une de ses dernières publications directement en lien avec la conférence :
Labra, O., Chamblas, I. & Turcotte, P. (2016). Regards croisés sur l'expérience en tant qu'hommes étudiants québécois et chiliens durant leur formation universitaire en travail social. Le Sociographe, 56, 121-132.