Le pari de partager le pouvoir

Dans cet article, Stéphane Rullac et Robert Frund explorent le défi éthique du Travail social : concilier discours et action en ce qui concerne la participation des personnes usagères. Pour les auteurs, l'obstacle majeur au processus participatif est la conditionnalité, issue d'un savoir professionnel surplombant, et à laquelle ils opposent une participation sans préalable ni délai, reconnaissant les personnes usagères comme expertes de leur propre expérience, et auxquelles il faut accorder un pouvoir décisionnel significatif et inconditionnel dès le départ. Un rapport d’égalité d'expertise et de co-construction s’établit ainsi avec les professionnel·les, compris comme facilitateurs et facilitatrices de l’efficacité de la participation, et négociant sa mise en place immédiate dans les institutions. Le processus participatif repose ainsi sur l'hybridation des savoirs dans un fonctionnement transversal et démocratique, visant à rendre chaque personne actrice de sa propre vie dans un collectif démocratisé.

Résumé: Nicolas Delacrausaz

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Références

Rullac, S. & Frund, R. (2024). Le pari de partager le pouvoir. Éclairage, une publication thématique de HévivA, 5-6. https://heviva.ch/wp-content/uploads/2024/03/eclairage_2024_final.pdf